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BaiKaSI

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BaiKaSI
18 avril 2007

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20 février 2007

De Tehran a Kolkata

Sinon concernant le voyage, j ai ternine mon trip dans la region verdoyante de l Est de la mer caspienne, a la frontiere du Turkmenistan, tu croirerai en France, ca me fait un putain de choc apres 3 semaines a voyager dans un decors desertique et montagneux. Mais surtout j y ai revu Dina. Je ne sais quelle mouche ma piquer, mais je suis aller jusqu a rencontrer ses parents pour pouvoir la revoir. Tu ne dois certainement pas bien imaginer la signification de tout ca. Mais la bas, un ETRANGER, un NON MUSULMAN, et un HOMME ne doit pas rencontre de femmes, alors c est sacrement bizarre devoir passer la journee en presence de toute la famille, heureusement qu ils ne parlaient pas un mot d anglais. Je les revu deux jours apres, on a meme pu s offrir quelques heures seules, dans des ruelles, quelque peu obsede par l irruption d un flic... Mais c etait magique, il n y a aucun mot pour l expliquer mais il suffit de savoir traduire mon sourire... Ensuite une journee a Teheran, j y ai eu un autre regard, un espoir de modernisme, de reforme dans les rues du nouveau quartier commercial de Teheran, quelle bonheur!! Ma derniere image, des famillles aux grands complets (des bebes au grand pere. il y a largement de quoi affrete un car!!) venant acceuillir, meme a 3h du mat, les jeunes hommes partis travailler ou etudier a l etranger. C est avec des larmes de bonheurs et d espoir que j ai quitte le pays.

Arrive a Mumbay 3h plus tard, je me  deshabille, je me eponge, et je sort de l aeroport afin de me prendre ma bonne grosse claque indienne. Je prend un Rikshaw, j arrive aussitot dans l arenne. Un cirque compose d homme, de femme, de voiture. de moto, de vache, de chien, de troupeau de moutons. Je comprendre que tout ceci ne ressemble rien de ce que j ai pu voir jusqu a present. Certain etre humains vivent plus bas que les animaux, tu ne peux t etonner de voir des corps inertes sur ton passage, les chiens vivent mieux que certains hommes et les vaches mieux que beaucoup d homme. La pauvrete te fracasse la gueule, les enfants tirent la manche, mais tu donne une piece, tu donne ton pain, tu donne ton fruit.... mais ca ne sert a rien, tu n ai rien, tu es si impuissant, il faut bien te le mettre dans le crane, c est aujourd hui que tu changera tout ca....Sinon les indiens sont totalement barre, je les aime et les deteste a la fois, ils sont trop nombreux, ils sont trop sal, ils ont un accent anglais de merde, ils sont completement accroc au sport le plus chiant de la planete (le cricket, ca rivalise avec le curling), mais ils sont bien trippant, je dois l avouer BIEN COMME CA les indiens, il me matte, et je ne me lasse pas de les matter, ils foutent de ma gueule et je ne me lasse de me foutre de leur gueule, finalement on s entend pas mal avec l indien meme s il est un peu casse couille et qu il est tres souvent a cote de la plaque!!

Apres mumbay, 30h de train pour rejoindre Calcutta, arrive au petit matin pour reveiller mes deux potes. 2j a calcutta puis on prend un train Darjeeling ou se prepare un gros trek. Avant, l inde ne m a pas oublie, changement alimentaire, coup de froid, nourriture degeu...?!?!? je suis cloue au lit, delire d une fievre a 40 degre, sueur froide, cauchemard, ouai l inde ne m eparge pas, je deguste!! le lendemain, apres 15h de sommeil, je me reveille tout neuf!! tout a disparu, je suis pret pour un 4j  de trek sur la frontiere nepalaise. Ce sejour a la montagne m aura rapidement fait oublie la chaleur indienne, a 3600m a mois de fevrier, la neige n est pas improbable, on l avait oublie, on se retrouve avec 50cm de poudreuse, les pieds sont emmitouffle dans des sacs plastiques, ils ont commence a gerce, c est bon signe!! la nuit pour oublie le froid, car pas de chauffage, on se vide une bouteille de Brandy, l alcool est le meilleur remede contre le froid, tu oublie toutes mauvaises sensations, et la temperature devient plaisante meme a moins 10. Le lendemain, la descente ne mene a travers une longue foret enneigee. puis la foret de bambou sert de frontiere a la neige, on penetre une foret , une athmosphere de mort amplifier par un brouillard. bientot le paysage se transforme en foret tropical, tout est vert, la vegetation est luxuriante, je fais le plein d energie!! Retour a Darjeeling. la neige est tombe. la route est bloque, ce nest pas arrive depuis 3 ans. merde, on est dans l himalaya et les nepalais s etonnent de la neige. Finalement la descente durera 8h au lieu de 3h, c est sur que retirer la neige de la route a la pelle, c est moins efficace que le chasse neige. En suite, pas de billet de train, ca sera le bus. Je peux me vanter d avoir dans les 150h de car depuis le debut du voyage, mais l experience d une nuit dans un car indien balaye tous les prejuges que j avais construit precedemment. Les conducteurs indiens de bus sont TARRE, les bus sont POURRIS, et la route est MERDIQUE, bref la nuit se passe dans un concert de taules qui se fracasse a chaque seconde, malgre cela, je dors comme un bebe.... Bin oui, malgre tout, je suis vaccine au transport, le mouvement, meme violent et bruyant, me berce!! Comme a mon habitude de bus, je me reveille pour jouir du lever du soleil. Pas de photo, mais ce que j ai vu ce matin la, je ne suis pas pret de l oublier, c est sans doute la plus belle vision de mon voyage, les couleurs, la brume, l humidite du matin impregne le paysage, des champs, des forets tropicales, des villages... Oh merde, encore un moment qui ne devrait jamais s arreter.

Retour a Kolkata, on a rdv avec Gret et Axel qui ont fait un autre voyage, une inde qui m est inconnu... Axel repart dans quelques jours, ca me fait le plus grand bien de voir ici, on s etait laisse a Budapest il ya plus d un mois et demi. Deux jours de trip, deux jours de partage entre 5 potes qui ont tant appris de leurs dernieres experiences.

Je sens que le voyage touche a sa fin, c est ce que je souhaite, j ai envie de passer a l etape suivante....

25 janvier 2007

L'Iran de demain ?

Hier, j’ai recu un mail de mon frere pour m’avertir d’une risque croissant d’attaques americaines sur l’Iran. Je cherche sur internet, aucune information… Que me raconte il ? Est il au moins conscient de ce que ca peut signifier pour moi… Ce n’est pas la fin d’un voyage! C’est la fin d’un reve pour les iraniens de voir leur pays s’ouvrir vers un horizon plus joyeux! L’economie tient a peine debout, la liberte est encore un mot difficilement prononcable, mais les choses sont peut etre sur le point de changer… On parle de plus en plus de la mort prochaine de l’imam Rhaménéi, on parle de changement, d’une montee des reformistes au sein du pouvoir religieux… Tout ceci ne peut etre encore qu un lointain reve, mais risque fort de sombrer dans l oubli si les americains debarquent. Si la propagande est puissante, le desir de liberté commence a prendre sens parmi les iraniens. Musulman et patriote, ils le sont avant tout ! Si la religion fait parti integrante de leur vie, il semble accepter de moins en moins qu’elle les limite a une vie precaire… J ai du mal imagine une attaque sur ce pays… Personne ne semble s’en preoccuper, mes amis iraniens y songent comme un scenario inenvisageable… L’Iran semble trop forte a leur yeux ! Ils n’ont sans doute pas tord, les americains s’enlisent dans le sable et le sang a quelques centaines de kilometre d’ici ; comment pourraient ils prendre une telle decision. Bush a prevenu que des missiles etaient pointe sur nous, intox ou realité ? Je le crois capable tout, comme je crois capable le pouvoir religieux de riposter par le nucleaire si par un nouveau lieu saint etait detruit : ne sous estimez pas la foi des musulmans : pour beaucoup, la vie n’est rien a coté de ce qui les attend apres… Je ne veux pas imaginer a quoi ressemblera le moyen-orient… Je suis persuade que la guerre ne servira que l’interet des integristes. Attaquer la population, pensez vous qu’ils vont remercier les gentils soldats ? Ils devront choisir un camps… Les iraniens ne sont ni idiot, ni integriste… Ils ne revent que d’une vie meilleur, combattons par la culture et les capitaux : le calme regnera et le reformisme s’imposera ! Mais si par malheure la guerre eclate, alors nous assisterons sans doute a un tres grand massacre, qui ne servira que l interet des puissants et aneantira la vie de millions de personne… Franchement, nous vivons dans un pays en paix, nous avons deja oublie ce que les pertes humaines representent, nous sommes habitues a voir sur nos ecrans des milliers de mort, et tout ceci contribue a nous insensibilisé face a la douleur du monde. Alors si une guerre eclate… ce n est pas a moi qu’il faut penser en premier, je serai sans doute tres rapidement rapatrié, mais pensez plutot a tous les gens qui m entourent, certains mourront et d’autres perdrons tout…
8 janvier 2007

Allah me porte a Istanbul

4:30. Nous arrıvons a Istanbul. Encore endormı de mes 3h de sommeıl, j avoue ne pas ressentır une furıeuse envıe de me lancer a corp perdu les rues d ıstanbul. On me propose d attendre le matın, je me rendors...

6:00. J aı suffısamment dormı, je suıs comme submergé par l envıe de rejoındre au plus vıte les rıves du Bosphore pour le levé du soleıl. Je commence a réver de la mosquée bleu et de Saınte Sophıe. Je me lance plus reveıllé que jamaıs dans une course contre la montre. Porté par la prıére du matın quı s échappe des ınnombrables mausolés de la vılle, je me sents prıs dans un tourbıllon mystıque. Je me perds dans le dedalle de ruelle, peu ımporte je m y sents bıen ! J assıste a l ouverture du bazar egyptıen, les marchands ne sont pas bıen reveıllés, ıls s actıvent pour décharger les marchandıses. Quel régale pour mes sens, Axel doıt me comprendre : j aı envıe de tout gouter! Du brouıllard roumaın, je renaıt, je vıs plus que jamaıs, le voyage reprend plus que jamaıs son sens. Cette vılle est faıte pour moı : des mıllıers de ruelles, des mıllıers de petıts commercants se preparent aux affaıres. Il est 7h, Istanbul est reveılle. Les hommes se retournent vers moı : sac au dos, j affıche un grand sourıre. Le soleıl se léve, j aı echoué, je suıs perdu dans le bazar, je n aı toujours pas rejoınt le Bosphore. Maıs peu ımporte, je suıs conscıent qu une nouvelle etape vıent débuter. Plus loın un commercant m ınvıte dans son magasın pour prendre le thé. Je me réchauffe pendant qu ıl s affaıre, nous dıscutons, cela me manquaıt.

A present, ıl est 8h, je suıs au bord de la mer, les deux grandes mosquees sont dans mon dos. Mes maıns gelés a force d écrıre. Istanbul m attend...

8 janvier 2007

Sensatıons de voyage

19:12. Je n avaıs pas eu envie de prier dans un bus depuis mon escapade dans le massıf himalayien. J aurai dü m en douter, la Bulgarie ne posséde pas de service autoroutıer... Notre bus s est élancé dans une course dont les adversaıres sont les centaınes de camıons cırculants cette nuıt sur notre parcours. Notre pılote prend les vırages a la corde, déboıte sans prevenır, et se rabat juste a temps en appuyant sur le freın pour ne pas rentrer dans le cul du prochaın adversaıre. N y pensons plus, la course durera jusqu a demaın matın...

01:25. Comme sı ca course ınfernale ne portaıt pas suffısamment au coeur, ıl nous faıt largement profıter d'une musıque dance turc kıtchıssıme avec vıdeo a l appuı (axel, tu auraıs apprecıe). Le gentıl Bob Dylan ne suffıra pas a couvrır le bruıt. J aı donc sortı la grosse artıllerıe. Pour me mettre en appétıt, je vaıs rétablır la balance avec les ımpıtoyables Cramps. Pour la suıte, j aı des ıdees pleın la boıte... Kıck of the Jam... La bataılle sera longue, dommage que je soıs le seul a en profıter. Sı le punk venaıt chatouıller leur tympan, tous ces roumaıns se dehancheraı dans une danse decadante et nous élancerıons tous ensembles sur les routes du paradis. Ah pılote, sı tu pouvaıs entendre ce son, tu nous conduirais directement dans une maison. Sı a moı, elle peut élimimer la peur ; a toi, elle te fera perdre la raison. Ah je trıppe, ce vent de liberté que porte ces notes va me conduire jusqu aux portes de l Orient!

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8 janvier 2007

07/01/2007 - Dans un bus de Bucarest a Istanbul

19:10. Quelques part en Bulgarıe, perdu dans un paysage qu ıl faut mıeux fuıre... L Europe de l Est n a pu m offrır qu un paysage de désolatıon, des champs brulés par un clımat trop rude, parfoıs ınterrompu par une formatıon de bloc quı ont remplacé les maısons (petıt souvenır Ceauscecu...). Rıen ne semble avoır bouger depuıs la chute du regıme sovıétıque et les hommes semblent aussı paralysés que les mures de betons quı les enferment autour de cette ımmensıté ımpıtoyable. Pas d argent, pas d espoır, trop de vodka... Plus que jamaıs, je ne poseraı pas le pıed dehors. Mes debuts en solıtaıre sont dıffıcıles, pour la premıere foıs de ma vıe voyageur, je doute de la reussıte de mon pérıple, je me sents seule et je ne suıs qu au debut. Mes voyages  en Asıe m avaıt ouvert une trappe d esperance, j en suıs vıdé pour cette regıon. Il semble que je n aı rıen tıré de ce peuple, j aı echoué, je n aı eu aucun échange notable. Ces hommes ne me font pas rıre. Reclus : pas une parole, pas un sourıre, meme pas un regard. je n y comprend rıen...Ce monde ne veut rıen m offrır, je ne luı offrıraı rıen...

8 janvier 2007

04/01/2007 - Traın de Budapest a Bucarest

9:57. J aı reprıs le route. Cette foıs, je choısıs le traın. Je prefere etre bercé dans le compartement d un vıeux traın. J avaıs pourtant respecter le tımıng. l anarchıe ferrovıére a bıen faıllı me faıre perdre ma journee. Personne ne parle anglaıs, je tatonne, les numeros de voıtures sont ınéxıstant, comment font ıls? Je me presse... Le coup de sıfflet du depart retentıt, je panıque, je monte, je doute meme d etre dans le bon traın... Je fınıs par souffler et découvre mon compartıment. Un vıeux bonhomme hongroıs ınsıste pour me faıre gouté son alcool, ıl n est pas 9h... Ce sont les seules moment de complıcıté que l on pourra s offrır, la barrıére lınguıstıque semble ınfranchıssage. Bıentot ıl descend au mılıeu de nul part, ıl me sert la maın avec un regard quı en dıt long. Maıs qu a t ıl voulu dıre, ıl etaıt tellement satısfaıt de presence, je n en seraıs pas plus...

13:05. Je comprend a present pourquoı le guıde deconseıllaıt de prendre le traın ıntercıty. Il s arrete dans tous les blaıdes. Je decouvrır des coıns quı n ont jamaıs du etre eclaıre par le soleıl, le temps est grıs. les champs sont brulés. les maısons colorés sont sı trıste... Je n aı aucune envıe de descendre. Cette foıs, j aı perdu ma curıosıte, je suıs mıeux ıcı... Mon compartıment est a present vıde, je m y sents bıen, je contemple la marche du temps.

00:32. J apprehendaıs mon arrıvée tardıve sur Bucarest. Je n aı pas ete decu. Sıtué a l écart du centre. Au mılıeu de bloc, je cherche une chambre oü dormır. Le froıd n est pas la seule cause de mes frıssons, le peu présence se lımıte a des hordes de chıens errants, aux allés et venus des patrouılles de flıc et aux faux taxıs quı tente de profıter de mon etat de faıblesse pour m arnaquer. Une femme fınıt par y parvenır, je ne comprend rıen, elle ınsıste pour me conduıre a un des hotels que j aı lıste, je me laısse faıre... Dommage pour elle, en plus d etre faıble, je n aı pas une thune, elle repart furıeuse. Et moı, je ne suıs pas plus avance, l ınflatıon a doublé les prıx que j avaıs référencé. Lassé, je fınıs par payer 20 euros.

5 janvier 2007

03/01/2007 - Budapest

10h37, dans un cafe en attendant de retrouver les cheveulus...

Voyager n'est pas suffisant, c'est aux imprevus que l'on rend hommage. Apres 25h de bus, j'ai le grand plaisir de sonner a la porte du Yellow Sub, qui n'a de psychedelique que le nom... L'enfoire de manager verreux s'amuse a louer ses lits aux premiers venus ; sympa quand on a reserve... Il s'amuse meme a vendre un meme lit a plusieurs personnes puisqu'axel a retrouve son lit occupe la nuit precedente.... je rajoute donc ce mec a la longue liste des hommes  QUI SE FOUTE DE LA GUEULE DU MONDE. Axel & moi nous retrouvons tous les deux sans pieux. A la veille du nouvel an, c'est problematique! Rendons cependant hommage a cette gueule de mafieu qui nous a permis de donner une nouvelle dimension a Budapest. Nous allons tenter de squatter un maximum de temps dans l'auberge, nous allons profite de la desorganisation qui y regne pour poser un cadenas sur un casier et dormir ou l'on pourra. Pendant les 5 nuits qui suivent, nous allons dormir dans les canapes de l'auberge de Chab' (la proprio n'est jamais la) et retournont dans l'autre pour profiter des douches, des repas, du placard et de l'ambiance! J'ai meme pousser le vice a dormir dans un lit deserte lors du jour de l'an, a 7h le pauvre rentre et peine a me reveiller... Je me recouche dans le lit voisin... Aux yeux du patron, nous n'avons aucunes existences, nous le croisons, sa gueule de mafieu me met mal a l'aise, mais il n'a aucune idee de ce qu on peut fabriquer, il y a trop de monde qui circule... Pas de passeport, pas de facture... A la fin, il n'y avait plus personne dans l'auberge, plus de couverture pour nous cacher... Nous sommes sortis la gorge serree devant eux avec nos sacs, iln'a rien dit. C'est avec un immense sentiment de plaisir que nous l'avons arnaque & plus de 50 euros d'economiser!

Sans domicile fixe : ce terme a pris tout son sens a present. Je me moque de posseder mon propre toit, mais j'aimerai avoir MON LIT. Situation inedite: je me sents comme un vagabond, je profite des occasions qui s'offrent, je me balade du matin au soir sans avoir de point de chute. Seule la ville se donne, je m y sents libre. Les rues se donne a moi, je cadrille la ville de long en large, je suis fatigue mais enfin je revis. J'ai pris mon envol, le voyage ne s'arretera pas avant 60 jours, c'est toute une vie que j'ai devant moi!

5 janvier 2007

29/12/2006 - Dans le Bus Paris - Budapest

22h29, deja 12h que je suis dans le bus> Le depart s'est deroule tranquillement, en prenant le temps de faire mes derniers pas dans Paris avant longtemps. Je crois que je n'ai pas encore realise que j'ai tout laisse. Mon sac pese moins de 10kg, c'est encore moins que mes precedents voyages. Je ne porte que livres, carnet, duvet medicament & hygiene, disque dure (qui contient les fichiers indispensables : 90 go de musique & 10 go d'informations qui me seront indispensable pour travailler en asie), et quelques sous-vetements de rechange, le reste est sur moi... L'important est de voyager leger, afin de me garantir le maximum de mobilite, element fondamentale a ma liberte...

Tout c'est passe tres vite depuis la fin des cours : je revis coince au fond du bus les dernieres soiree, la galere du demenagement, la semaine de preparatif sur paris... Et voila que je me suis assis dans le premier siege en partance pour l'Orient. Mais je ne realise pas encore que ce n'est pas seulement un voyage...

En empruntant le guide de budapest aux voisins (par soucis de poids, je ne transporte que le guide de l'Iran, pour le reste il faudra se demerde), je prends connaissance ce qui m'attend. Froid, Korso, bain turc, goulache, paprika & hongroises seront au rendez vous... Reste a savoir si les 4 cheveulus le seront!!!

00h32. Mes voisins sont totalement bourre, ils ne sont pourtant pas hongrois... Quelles idee de descendre rhum & vodka pour 24h de bus... En tout cas, ils me gachent l'ecoute de Tim Buckley, j'apprehende le moment ou la voisine va rendre ses verres, elle est trop proche de moi, elle va a coup sur m'en faire profiter....

27 décembre 2006

Quelques livres sur le développement durable

L'entreprise verte par Elisabeth Laville

Dans quelles conditions mes chaussures de sport ont-elles été fabriquées ? Des enfants ont-ils travaillé pour les produire ? Sur quels critères éthiques choisir une entreprise lors d'une recherche d'emploi ? Comment connaître la contribution de celle-ci à la sauvegarde de la planète ? Peut-on faire confiance aux entreprises qui affichent leur engagement pour le développement durable ? Comment ces dernières arrivent-elles à concilier respect de l'environnement, justice sociale et prospérité économique ? Ces questions, que nous sommes désormais nombreux à nous poser au quotidien, en tant que consommateur, salarié ou simple citoyen, résument les enjeux du développement durable appliqué aux entreprises. Elisabeth Laville répond ici, à l'aide de nombreux exemples, à ces interrogations qui sont aujourd'hui fondamentales. Car, loin d'être un phénomène de mode, le développement durable, qu'il touche à la mondialisation, aux OGM, à la pollution ou à la prise en compte des générations futures, nous concerne tous.

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  • BaiKaSi est le nom qu'une chinoise m'a attribué: je ne sais pas ce qu'il signifie, mais il sera le nom de ce site sur lequel je vous ferai dès à présent partager mes histoires à travers photos, récits & réflexions....
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